C’est parti. Nous y voilà. La 32e journée du championnat a été jouée. Le sprint final démarre. La course à la Champion’s League s’intensifie. Les médias vont multiplier les débats et les pronostics. Quels clubs ont l’effectif nécessaire ? Quel est celui qui a la bonne dynamique ? Qui va craquer ? Le programme est scruté, décortiqué. Chacun va y aller de son analyse : telle équipe a un calendrier défavorable, telle autre a pour habitude de finir en boulet de canon… Les supporters des clubs les mieux placés ont peur de connaître une désillusion. Ils rêvent de voir leur équipe favorite tenir jusqu’au bout. Ceux qui sont entre la 4e et la 7eplace nourrissent l’espoir de remonter sur le podium. Chaque dirigeant de club clame qu’« il ne reste que des finales à disputer » et pense pouvoir « gagner tous les derniers matchs en les prenant les uns après les autres ». Cette année, un gros club comme l’OL pense pouvoir encore sauver sa saison ! Le diffuseur télé lance de beaux spots publicitaires dignes des meilleures bandes annonces des séries de Netflix, avec en point d’orgue les deux derniers multiplex au mois de mai. Le sprint final est lancé et le monde du football est en ébullition…

Et moi, en tant que fervent amateur du ballon rond, je me pose une multitude de questions : Marseille et Sampaoli, finiront-ils dauphins du PSG ? Rennes et son jeu flamboyant, resteront-ils sur le podium ? Galtier va-t-il ramener Nice sur le podium ? L’an dernier, c’était tout aussi prenant : Lille allait-il vraiment empêcher le PSG d’être champion et Lyon rater la troisième place ? Depuis dix ans et l’achat du PSG par les Qataris, je reste, comme tous les fans, scotché devant la télé et la radio pour...