Une équipe moyenne avec certains joueurs en surrégime et concernés. Le jeu n’est pas forcément au rendez-vous mais les joueurs font le taff. On a la confiance car on gagne. Les supporters sont heureux car on gagne. On est encensé car on gagne. Et le romantisme et le beau jeu dans tout ça ? On s’en fiche, On gagne ! Voici l’essentiel dans le foot moderne : gagner. Ainsi, quand surviennent quelques contre-performances ou revers, la confiance acquise par l’équipe s’effrite et la dégringolade commence. S’ensuivent généralement des moments de crise parfois colmatés par l’utilisation de « ressorts mentaux ». Malheureusement pour les coachs, quand la méforme commence à roder, le siège éjectable n’est pas loin. C’est ce qui s’est passé à l’OM dernièrement avec Garcia et AVB. Une fois que les résultats ne suivent plus, on se rend compte de tout ce qui ne va pas et le coach se retrouve seul.

Voilà 4 ans que Frank McCourt a racheté le club et, je dois l’avouer, j’ai cru a son projet. Les 200 M€, les joueurs d’expérience, les joueurs vedettes, les jeunes prometteurs etc … C’était cohérent. Une lueur brillait sur la Cannebière. Un vent nouveau. Un vent d’espoir. Tout cela est vite parti. Jacques-Henri Eyraud s’est empressé de chasser l’espoir et de montrer son incompétence a chaque sortie médiatique. Au vu de son manque de savoir-faire et de la fronde des supporters, les investisseurs étaient obligés de le renvoyer. Coup de tonnerre ! Le vent nouveau se remet à souffler ! JHE renvoyé ! Longoria président ! Sampaoli entraîneur ! Le tout accompagné d’un léger changement de cap au niveau du projet qui devient plus ambitieux au niveau du recrutement : Milik, Cuisance et Ntcham étaient  des cibles qui semblaient inaccessibles à l’OM il y a peu. L’organigramme est également quelque peu modifié et on ne cesse de nous...