Pendant que certains candidats à l'élection présidentielle tente de remporter des suffrages en martellant le récit d'un passé fantasmé, il y a tout de même des limites à ne pas dépasser concernant la réécriture de l'Histoire. Mais soit, prêtons-nous au jeu. De mon côté, je réhabiliterais humblement Manu Petit et sa bulle spéculative et expansionniste d'ailleurs !

En attendant de trouver les arguments pour réhabiliter Daniel et son explication du Big Bang qui serait deux choses qui se cognent, "pis la Terre quoi" ( je cherche encore sous quel angle je vais pouvoir défendre cette vulgarisation extrême de la cosmologie venue de l'univers afterienne). Disgression d'entrée, le ton est donné : je suis un Afterien dans le verbe et dans le geste, mais surtout dans le cœur. Suis-je pour autant un footix car orphelin de club à supporter ?

Je ne vais pas ici m'aventurer dans une réhabilitation du footix. Ils sont indéfendables et constituent une plaie pour tout auditeur de l'After qui se respecte.

Je veux ici poser une définition précise à cet adjectif, afin d'en exclure les amoureux de ce sport qui, lors d'un contrôle d'identité au 3216, auraient bien du mal à justifier une polyromance qui toucherait à la fois le Real, la Juve, Arsenal et le PSG, tout en se défendant d'être un footix, avant de se voir objecter comme une fin de non recevoir par un Daniel prêt à exploser.

Parce que j'ose l'affirmer ici, et je vais le démontrer : ces amours impossibles ne le sont pas, et ne font pas de vous un footix pour autant.

Je suis un Jovicien (gentilé des habitants de Jœuf) qui a grandi sans transmission d'un club à aimer, mais avec une idole à vénérer. Michel Platini, durant toute mon enfance, c'est le héros, le génie qui a...