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Coupe du monde
...Et pourquoi l'Angleterre ne l'a gagnée qu'une fois Abonnés
Le 4 novembre 2022
Depuis leur victoire de 1966, les Lions accumulent les désillusions, au point qu’on se demande s’ils n’ont pas été maraboutés. Comment expliquer une telle régularité dans la contre-performance ? Tentative de réponse.
...Et pourquoi l'Angleterre ne l'a gagnée qu'une fois


La blague fait rire Polo Breitner à chaque fois qu’il la sort dans L’After : « Les ­Anglais sont les champions du monde des éliminatoires ! » s’esclaffe-t-il. Comme souvent, notre bon Polo a raison. Depuis le Mondial 1966, à domicile, et leur victoire incroyable contre la RFA, en prolongation, on y reviendra, les Anglais ont échoué dans leur quête. Ils sont passés près, ou moins près, ils ont souvent cédé à la pression, se sont effondrés face aux attentes, malgré des générations excellentes, se sont parfois fait enfumer, ils ont toujours perdu. Pour résumer, avant de développer, la relation entre l’équipe d’Angleterre et la Coupe du monde, ou l’Euro, c’est pareil, il y a cette équation : éliminatoires brillants + groupe talentueux et ambitieux - grosse pression du pays - gros coup du sort = élimination frustrante et sans gloire.

Ce qu’il fallait démontrer

2022 est la cinquante-sixième année sans trophée majeur pour les Three Lions. Une éternité dans un pays de football comme l’Angleterre. Cinquante-six années de chagrin, de peine, de désillusions, d’incompréhension, de déceptions, de contre-performances. Ils y arriveront un jour, mais jusqu’à présent, un obstacle infranchissable s’est toujours dressé sur leur chemin. Souvent, ils n’ont dû leur échec qu’à eux-mêmes, parfois ils ont affronté des éléments et des vents contraires trop forts pour eux. « Entre l’Angleterre et la Coupe du monde, c’est comme une aventure amoureuse tous les quatre ans. Il y a le moment où tu flirtes, ça, c’est avant le début de la compétition. Tout le monde croit que ça va marcher. Après, il y a un début de relation intense. Au départ, tout se passe bien et tu te dis "cette fois c’est la bonne !" Et puis, ça commence à mal tourner quand arrivent les matchs couperets. Et la rupture, autrement...

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