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Cristiano Ronaldo
La Révolution Ronaldo Abonnés
Le 12 novembre 2021
En août 1994, une météorite s’écrase aux Pays-Bas : le jeune Ronaldo, pas encore majeur, y éclabousse le championnat de son talent. Le 4-3-3 batave, la nomenclature néerlandaise de jeu, le poste d’attaquant de pointe, tout vole en éclats, pour le plus grand plaisir des supporters et de ses coéquipiers.
La Révolution Ronaldo


Moi, j’étais là pour donner des ballons à Ronaldo. J’avais la chance qu’il soit à la conclusion de ma passe. » Boudewijn Zenden en rigole encore aujourd’hui. En côtoyant le Brésilien pendant deux saisons au PSV Eindhoven, l’ancien joueur de l’OM était aux premières loges pour assister à la première aventure européenne de Ronaldo. Il se replonge avec gourmandise dans ses souvenirs.

Né la même année que l’attaquant de la Seleção, Zenden vient d’arriver en équipe première lorsque la star brésilienne débarque à Eindhoven, auréolé d’un titre de champion du monde sans avoir joué la moindre minute. À l’époque, il n’y a ni réseaux sociaux, ni diffusion quotidienne de matchs de football, encore moins de plateforme où sont recensées les performances des footballeurs du monde entier. « On ne savait pas qui il était, raconte l’international néerlandais. Pour moi, c’était un inconnu. Il avait certes été sélectionné pour la Coupe du monde 94, mais il n’avait pas joué. Il arrivait comme une future star, un vrai diamant. » Tout l’univers du football batave, de ses coéquipiers à ses adversaires, en passant par les journalistes et supporters, va vite faire la connaissance de celui qui ne porte pas encore le surnom d’O Fenómeno .

Il ne faut que quelques entraînements aux joueurs du PSV pour comprendre l’ampleur du phénomène. La présentation aux adversaires est tout aussi rapide. Dès son premier match d’Eredivisie, sur la pelouse du Vitesse Arnhem et sur un premier ballon en profondeur, Ronaldo fait parler sa vitesse et sa finition. À peine neuf minutes de jeu et Ronaldo a déjà pris rendez-vous avec le football néerlandais. En seconde période, le Brésilien se lance dans une chevauchée qui deviendra sa marque de fabrique. « Oui, oui, je me rappelle, c’est quand le ballon est sauvé sur la ligne par...

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