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Le peuple des petits fours Abonnés
Le 25 août 2022
Dans une économie de plus en plus concurrentielle, les hospitalités sont devenues un enjeu majeur pour la plupart des clubs de Ligue 1. Plongée dans un monde où ceux que l’on appelle les clients s’inquiètent plus de la qualité du champagne que de celle du contrôle orienté.
Le peuple des petits fours


Le fan du foot tel qu’on le pratique dans l’After les soirs de match est un habitué des virages, voire des tribunes latérales, de son équipe de cœur. La grande majorité de ceux qui garnissent nos stades sont des passionnés. Mais, du Parc des Princes au Groupama Stadium en passant par le stade Bollaert ou le Matmut Atlantique (du moins jusqu’à la fin de saison dernière), on retrouve, au milieu de cette foule d’inconditionnels, quelques happy few. Nous avons cherché à comprendre qui sont ces clients des « hospitalités », qu’il n’est pas rare de voir revenir dix minutes après le coup d’envoi de la deuxième période parce qu’à la mi-temps le buffet était particulièrement copieux et varié ou le champagne « à tomber par terre »… quand ils reviennent.

Un habitué indique que l’on peut jauger le « degré de footixerie » de ces invités au moment où ils sont de retour après la pause. À Marseille, les retardataires sont très rares. À Bollaert, on revient en avance pour chanter les Corons en même temps que les joueurs foulent la pelouse. En revanche, au Matmut Atlantique, on s’éternise souvent au salon Grand Cru où sont dégustés des vins de la région. C’est probablement plus agréable que de voir son équipe encaisser, encore et encore…

Dans le domaine des hospitalités comme dans beaucoup d’autres, il est important de distinguer ce qui se fait au Parc des Princes de ce qui se pratique ailleurs. Il faut dire que quand on paye une loge jusqu’à 450 000 euros la saison (!), c’est pour y vivre une expérience unique. Les clients du Parc sont pour la plupart très satisfaits et les loges y sont pleines. À l’heure de la reconduction, les commerciaux ne se plaisent-ils pas à répéter à leurs interlocuteurs que s’ils...

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