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Editos de la bande
LES FUTURES stars… et les autres Abonnés
Le 16 mai 2023
Gardez bien ce numéro de la revue de l’After dans vos bibliothèques. Bientôt vous pourrez dire que vous saviez qu’Enrico Maaßen, Francesco Farioli ou Imanol Alguacil étaient destinés au chapeau 1 des entraîneurs. Nos spécialistes vous expliquent pourquoi dans les pages qui viennent. Et comme l’After dit toujours tout haut ce que le monde du football pense tout bas, nous leur avons aussi demandé quel(s) entraîneur(s) ils feraient disparaître du paysage dans les mois qui viennent. Le changement, c’est maintenant.
LES FUTURES stars… et les autres

Le choix de Julien Laurens

LE coach qui monte : Vincent Kompany

Parmi les disciples de Pep Guardiola et du guardiolisme, Vincent Kompany n’est ni le premier ni le dernier. Rien qu’aujourd’hui, entre Xavi, Mikel Arteta et lui, la catégorie compte trois leaders dans trois championnats différents (Premier League, Liga, Championship). Mais le Belge est peut-être le plus intéressant, ce que montre le travail qu’il effectue dans une ligue secondaire mais reconnue pour son côté physique et le nombre insensé de ses matchs. Depuis qu’il a pris le club en main, l’été dernier, Kompany a transformé Burnley. À Anderlecht, auparavant, on en avait perçu les prémices, mais les résultats n’avaient pas été satisfaisants. À Burnley, les Clarets sont passés du jeu aérien old school de Sean Dyche, avec son immuable 4-4-2 à plat, au « Kompanyball », un football léché, de position, fait de mouvement et d’une grosse possession de balle – 64,2 % et 477 passes réussies en moyenne par match cette saison. Le jour et la nuit, après que l’ancien capitaine de Manchester City est revenu dans le nord-ouest de l’Angleterre. Burnley joue très bien et très haut, presse et court beaucoup. Il possède la meilleure attaque, la meilleure défense et n’a perdu que deux matchs de championnat (au moment où est écrit cet article). Kompany, 37 ans seulement, est très exigeant, très précis. Il est capable de passer deux heures sur un simple exercice de circulation de balle, jusqu’à ce que ses joueurs le maîtrisent parfaitement. C’est cette quête de la perfection et du détail qui impressionne. Et qui rappelle son mentor, Pep Guardiola.

LE coach qui baisse : David Moyes

Le 25 avril, David Moyes aura 60 ans, dont 25 comme entraîneur. L’Écossais a débuté sa carrière sur le banc à Preston, en janvier 1998, avec...

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