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After
L’After et moi Abonnés
Le 25 août 2022


Je ne fais pas partie du cercle prestigieux des premiers auditeurs à être tombés dans la marmite, ce soir du 4 avril 2006, grande première de l’After après l’élimination de l’OL en quart de finale de Champions League. À l’époque, comme beaucoup de jeunes étudiants fauchés et donc sans accès aux chaînes payantes diffusant la Ligue 1, mon petit baladeur radio est mon kit de survie footballistique. Je suis expatrié à Paris pour mes études. La seule manière de suivre mon club, c’est cette petite paire d’écouteurs rouges les jours de matchs. Un soir où je capte mal la station que j’écoute habituellement, je tourne la petite molette crantée, pour trouver une alternative. Je tombe sur RMC. Pas de grésillements. Parfait. Ce soir est celui du 19 mai 2007. 37e journée de Ligue 1. Multiplex. Geoffroy Guichard. L’OM décroche sa qualification en Ligue des champions en toute fin de match, sur un but d’un jeune inconnu, Mathieu Valbuena. Je suis en transe. Je hurle de joie dans ma minuscule studette. Un brin superstitieux, je ne décroche plus. À compter de dorénavant, ce sera RMC et rien d’autre. Et Donc l’After.

Le doigt dans l’engrenage

C’est cette année-là que l’émission passe quotidienne et commence à rythmer… mon quotidien. J’ai mis le doigt dans l’engrenage. Le soir, j’entends parler de nouveaux joueurs, de nouveaux clubs, d’autres championnats européens. La journée, je passe mon temps libre sur les ordinateurs de la médiathèque de mon école pour approfondir mes connaissances. J’avais déjà eu la chance de partir en Amérique du Sud et de découvrir le football local, mais l’After me lance sur d’autres pistes et m’offre une possibilité en or : me construire une vraie culture foot, gratuitement. Puis vient l’autre tournant, le lancement des blogs. En particulier ceux des Drôles de Dames et...

L’After et moi


Je ne fais pas partie du cercle prestigieux des premiers auditeurs à être tombés dans la marmite, ce soir du 4 avril 2006, grande première de l’After après l’élimination de l’OL en quart de finale de Champions League. À l’époque, comme beaucoup de jeunes étudiants fauchés et donc sans accès aux chaînes payantes diffusant la Ligue 1, mon petit baladeur radio est mon kit de survie footballistique. Je suis expatrié à Paris pour mes études. La seule manière de suivre mon club, c’est cette petite paire d’écouteurs rouges les jours de matchs. Un soir où je capte mal la station que j’écoute habituellement, je tourne la petite molette crantée, pour trouver une alternative. Je tombe sur RMC. Pas de grésillements. Parfait. Ce soir est celui du 19 mai 2007. 37e journée de Ligue 1. Multiplex. Geoffroy Guichard. L’OM décroche sa qualification en Ligue des champions en toute fin de match, sur un but d’un jeune inconnu, Mathieu Valbuena. Je suis en transe. Je hurle de joie dans ma minuscule studette. Un brin superstitieux, je ne décroche plus. À compter de dorénavant, ce sera RMC et rien d’autre. Et Donc l’After.

Le doigt dans l’engrenage

C’est cette année-là que l’émission passe quotidienne et commence à rythmer… mon quotidien. J’ai mis le doigt dans l’engrenage. Le soir, j’entends parler de nouveaux joueurs, de nouveaux clubs, d’autres championnats européens. La journée, je passe mon temps libre sur les ordinateurs de la médiathèque de mon école pour approfondir mes connaissances. J’avais déjà eu la chance de partir en Amérique du Sud et de découvrir le football local, mais l’After me lance sur d’autres pistes et m’offre une possibilité en or : me construire une vraie culture foot, gratuitement. Puis vient l’autre tournant, le lancement des blogs. En particulier ceux des Drôles de Dames et...

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