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L'After et moi
L'After et moi, par Luis Fernandez Abonnés
Le 16 février 2022
On l’a adoré sur le terrain, sur les bancs de touche et comme collègue de bureau à RMC. Auditeur assidu de l’After, Luis en parle dans sa langue à lui.
L'After et moi, par Luis Fernandez


Moi, j’écoute l’After dès que je suis en voiture, le soir quand je rentre chez moi. Je ne sors pas tard, je ne suis pas comme Ronaldinho, hein ! Je veux savoir quels sont les dossiers du jour, ce qui fait réagir. Les personnages de l’After, je les connais bien, on est d’accord avec eux, pas d’accord… mais y’a toujours de bons débats. J’adore le débat. Ce que je retiens, c’est qu’il faut être juste et ne pas chercher le buzz. Mais il faut savoir que quand tu as été joueur et entraîneur, comme moi, le rôle de consultant est parfois difficile, je suis souvent dans la retenue. Il y a des choses que j’aime, par exemple quand un entraîneur annonce ce qu’il va faire avant un match et qu’on constate sur le terrain que sa tactique correspond à ce qu’il a dit.

« Les philosophes »

Les fautes techniques des joueurs, ça n’a pas d’importance. Tout le monde a raté, donc, arrêtez avec ça, ce n’est pas grave. Les gars de l’After, je les appelle « les philosophes », ils ont un phrasé, un style que je n’ai pas. J’aime la sincérité de l’After, même si parfois, quand j’en entends certains parler du club qu’ils aiment, je me dis « tiens, celui-là, il défend son club discrètement, je l’ai vu ». Brisbois, il est supporter de Strasbourg, non ? Ben au moins, il assume. Dévoilez-vous, Messieurs ! Comme en Espagne. Mais attention, hein, parler de son club, ce n’est pas forcément être de mauvaise foi. Les journalistes de l’After connaissent le foot. L’autre jour, Rudi Garcia disait que les entraîneurs sont jugés par des gens moins compétents qu’eux – bon il a été touché par certains commentaires, sans doute. Mais il commente les matchs dans les médias.

Dans l’After,...

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