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Michtos : wag the fuck ? Abonnés
Le 16 février 2023
Elles ne rêvent que d’une chose, devenir la maîtresse ou, mieux, l’épouse d’un joueur pro. Et parfois, les WAGs y parviennent.
Michtos : wag the fuck ?

La scène se passe dans une boîte de nuit londonienne huppée, où les footballeurs professionnels, connus ou moins connus, ont leurs habitudes. Et où, forcément, les filles qui rêvent de devenir des WAGs (wives and girlfriends), comme on appelle les femmes et petites-amies des joueurs en Grande-Bretagne, passent aussi beaucoup de temps. Il est une heure du matin quand trois d’entre eux, qui évoluent dans un club du top 6 de Premier League, débarquent avec un petit groupe de potes. Ils sont détendus, après un bon dîner au Sexy Fish, un restaurant branché de Mayfair. Ils savent qu’ils vont dépenser entre 5 et 10 000 euros en boissons, mais qu’ils vont passer un bon moment. Ils savent aussi que, dès qu’ils seront entrés, ils vont attirer le regard et la convoitise de dizaines de filles qui n’attendent qu’une chose : eux.

En l’espace de cinq minutes, dès les bouteilles servies dans le carré VIP, un groupe de sept copines s’avance. Elles sont aussi dévêtues que possible et répondent à la sainte trinité des WAGs : fausses extensions capillaires, faux ongles, faux cils. Elles sont chaleureusement accueillies, mais à une condition : pas de photo, avec ou autour des joueurs. Elles viennent de Lincoln, une ville de la côte est de l’Angleterre, où il ne se passe jamais rien. Elles sont jeunes, entre 19 et 24 ans, belles et sexy, travaillent dans un centre d’appels, un magasin ou un salon de beauté. Elles ne connaissent rien au foot, mais rêvent toutes du même avenir : se marier avec un pro. Chez certaines adolescentes, c’est un objectif. Elles errent de night-club en night-club, d’after en after, espérant y rencontrer le Prince Charmant et lui mettre le grappin dessus.

Que la fête commence

Ce soir-là, une fois téléphones et appareils photo désactivés, voire...

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