Le 18 mai dernier, Didier Deschamps prononçait, au plus grand bonheur de tous les amoureux du foot, le nom de Benzema lors de l’annonce des 26 Bleus retenus pour l’EURO. Un mois plus tard, l'attaquant du Real n’a toujours pas réussi à être décisif. Si son manque d’efficacité venait à perdurer, le syndrome de l’imposteur, « sentiment désagréable de doute permanent qui consiste à ne pas se sentir légitime dans son statut actuel » pourrait pointer le bout de son nez chez le joueur…
Si Benzema avait rejoint Clairefontaine pour préparer l’EURO 2020 avec le grand sourire de la motivation après 6 ans d’absence en EDF, son visage lors de sa sortie face à la Hongrie, après 4 matchs sans marquer le moindre but, affichait cette fois clairement la déception et le doute.
L’attaquant madrilène le pressentait certainement, deux scénarios s’offraient à lui au moment de sa sélection surprise : une efficacité expresse ou un temps d’adaptation à ses nouveaux coéquipiers entraînant de logiques difficultés à marquer. Même s’il rêvait du premier, et que Griezmann a tenté de forcer le destin en lui offrant le penalty lors du premier match de préparation face au Pays de Galles, c’est clairement la seconde option qu’il doit aujourd’hui surmonter.
Karim Benzema a toujours expliqué (à juste titre) qu’un attaquant ne devait pas être seulement jugé sur sa capacité à marquer et à délivrer des passes décisives, mais il est sûr que son manque d’efficacité doit commencer à lui peser. Pire encore, son statut de titulaire indiscutable, ardemment défendu par les supporters, pourrait rapidement être remis en question par son manque d’apport offensif. Suite à sa performance en demi-teinte face à la Hongrie, plusieurs consultants de RMC ont d’ailleurs déjà laissé entendre que la question méritait d’être posée.
Et il faut bien reconnaitre que, même si...
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