Supporters de l’OL depuis toujours, Teddy Imarazene est chauffeur livreur. Il est abonné à la revue After Foot.

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<figure class="align-center" style="width: 24%"> <picture> <img data-url="/2022/11/langfr-225px-Flag_of_Spain.svg_1.webp"> </picture> </figure> Nombres de participations à la Coupe du monde : 16ème participation Meilleur parcours en Coupe du monde : Vainqueur en 2010 Sélectionneur : Luis Enrique Classement FIFA : 6ème Au pays du Real Madrid et du Barça, de Butragueno et de Xavi, de Raul et Sergio Ramos, au pays de Felipe VI, le football est roi. Les années 60 ainsi que les années 80 marqueront clairement l’histoire du football espagnol, mais l’apogée de la Roja se situe entre 2008 et 2012. Ces années-là seront marquées par l’une des plus belles sélections de l’histoire de notre sport. Comme chaque belle histoire, il y’a une fin, une fin de cycle. Alors la Roja est-elle parvenue a géré l’après ? et surtout comment s’est-elle préparée à la 16ème coupe du monde de son histoire ? <h3>L’Euro 64, victoire à la maison</h3> En 1964, l’Espagne organise le tournoi final de l’euro. Au tour préliminaire la Roja élimine la Roumanie, En huitième de final les espagnols sont opposés à l’Irlande du Nord, après un nul 1-1 à l’aller la Roja s’impose 1-0 au retour et file en quart de finale. Face à la République d’Irlande, l’Espagne ne tremble pas, 5-1 à l’aller, 2-0 au retour. Les Espagnols sont choisis comme pays organisateur du tournoi final. Lors de la demi-finale l’Espagne mène 1-0 jusqu’à la 84ème minutes avant l’égalisation hongroise, qui pousse la Roja aux prolongations. Alors que l’on se dirige vers la séance de tirs au buts, l’Espagne arrache la victoire à la 115ème minutes grâce à un but de l’attaquant madrilène Amancio. La finale se déroule à Santiago Bernabeu devant près de 80.000 spectateurs, les espagnols se trouvent face au dernier obstacle, l’URSS. Après un début de match de folie où l’Espagne ouvre le score à la 6ème minutes, l’URSS égalise deux minutes plus...

Teddy Imarazene (abonné à la revue) passe en revue une à une les équipes du mondial. L'occasion d'en apprendre davantage sur chacune des sélections... avant le coup d'envoi le 20 novembre.

Nombres de participations à la Coupe du monde : 16ème participation
Meilleur parcours en Coupe du monde : Vainqueur en 2010
Sélectionneur : Luis Enrique
Classement FIFA : 6ème

Au pays du Real Madrid et du Barça, de Butragueno et de Xavi, de Raul et Sergio Ramos, au pays de Felipe VI, le football est roi. 
Les années 60 ainsi que les années 80 marqueront clairement l’histoire du football espagnol, mais l’apogée de la Roja se situe entre 2008 et 2012. Ces années-là seront marquées par l’une des plus belles sélections de l’histoire de notre sport. Comme chaque belle histoire, il y’a une fin, une fin de cycle. Alors la Roja est-elle parvenue a géré l’après ? et surtout comment s’est-elle préparée à la 16ème coupe du monde de son histoire ?

En 1964, l’Espagne organise le tournoi final de l’euro. Au tour préliminaire la Roja élimine la Roumanie, En huitième de final les espagnols sont opposés à l’Irlande du Nord, après un nul 1-1 à l’aller la Roja s’impose 1-0 au retour et file en quart de finale. Face à la République d’Irlande, l’Espagne ne tremble pas, 5-1 à l’aller, 2-0 au retour. Les Espagnols sont choisis comme pays organisateur du tournoi final. Lors de la demi-finale l’Espagne mène 1-0 jusqu’à la 84ème minutes avant l’égalisation hongroise, qui pousse la Roja aux prolongations. Alors que l’on se dirige vers la séance de tirs au buts, l’Espagne arrache la victoire à la 115ème minutes grâce à un but de l’attaquant madrilène Amancio. 
La finale se déroule à Santiago Bernabeu devant près de 80.000 spectateurs, les espagnols se trouvent face au dernier obstacle, l’URSS. Après un début de match de folie où l’Espagne ouvre le score à la 6ème minutes, l’URSS égalise deux minutes plus tard. Il faudra attendre les derniers instants de la rencontre pour voir Martinez délivré le Santiago Bernabeu ainsi que toute l’Espagne, la Roja est sacrée championne d’Europe pour la première fois de son histoire.

18 ans après l’euro 64 remporté à domicile par la Roja, les espagnols obtiennent l’organisation de la coupe du monde 1982. 
Dans le groupe de la Yougoslavie, de l’Irlande du Nord et du Honduras, l’Espagne termine le premier tour avec une victoire, un match nul et une défaite. Cela suffit pour accrocher une deuxième place et se qualifier pour le tour suivant. Au second tour, la Roja est reversée dans le groupe de la RFA et de l’Allemagne. L’Espagne s’incline au premier match face à la RFA avant d’accrocher un nul 0-0 face aux anglais, les espagnols terminent dernier de se second tour et ne verront pas les demies-finales. 
2 ans plus tard, direction la France pour disputer l’Euro 84. Dans le groupe de la Roumanie, de la RFA et du Portugal, les espagnols terminent en tête avec deux matchs nuls et une victoire. En demi-finale l’Espagne est opposée au Danemark, mené rapidement 1-0 la Roja égalise à une demie heure de la fin du temps réglementaire, 1-1 c’est le score jusqu’aux tirs aux buts. Les espagnols l’emportent 5 à 4 et retrouve une finale d’Euro 20 ans après son sacre de 1964. Les espagnols sont opposés au pays hôte, la France. C’est à la 57ème minutes que survient le tournant du match, une énorme boulette du gardien espagnol, Arconada sur un coup franc de Miche Platini permet aux bleus d’ouvrir le score. L’Espagne ne reviendra pas dans la rencontre, dans les derniers instants les bleus doublent la mise, la Roja s’incline 2-0.
Lors de la coupe du monde suivante, en 1986, au Mexique, l’Espagne atteint les quarts de finale de la compétition, en effet, deuxième de son groupe derrière le Brésil et après une victoire écrasante en huitième de finale face aux danois, les espagnols s’inclinent en quart de finale aux tirs au buts face à la Belgique.

En 2008, l’Espagne dispute le 9ème euro de son histoire, qu’elle a remporté une fois, à domicile en 1964. L’euro 2008 est coorganisé par la Suisse et l’Autriche. La Roja déroule lors des phases de poules, trois victoires en autant de match. En quart de finale les espagnols s’imposent aux tirs aux buts face à l’Italie championne du monde en titre. La demie finale est une formalité l’Espagne s’impose 3-0 face à la Russie. En finale la Roja est opposé à l’Allemagne, ces deux générations d’allemands et d’espagnols vont marquer l’histoire du football des dix prochaines années. C’est l’Espagne qui sort vainqueur de ce duel face à la prometteuse équipe allemande, victoire 1-0 grâce à un but de Fernando Torres. C’est le début de l’ère Xavi et Iniesta …
En 2010 l’Espagne s’envole pour l’Afrique du sud avec son titre de champion d’Europe. Un premier tour difficile avec une défaite dès le premier match face à la Suisse, suivit de deux courtes victoires contre le Honduras et le Chili. La Roja divise par son style de jeux, en effet les espagnols confisquent le ballon à leur adversaire, et enchaine les redoublements de passes, certains trouvent ça ennuyeux, mais la maitrise technique de la Roja impressionne également. Du huitième, jusqu’à la finale l’Espagne remporte ses matchs sur le même score de 1-0. En finale l’Espagne affronte les Pays-Bas, dans une finale hachée par les hollandais, la Roja est poussé jusqu’aux prolongations. C’est à la 116ème minutes que le génie espagnols, Andrés Iniesta fait chavirer tout un pays, l’Espagne s’impose 1-0 et devient sacrée championne du monde pour la première fois de son histoire. David Villa termine meilleur buteur avec 5 réalisations. 
Auréolé de son doublé Euro / Coupe du monde, la Roja arrive à l’Euro 2012 sûre de ses forces. L’Espagne termine en tête de son groupe, élimine facilement les bleus de Laurent Blanc en quart de finale et s’impose aux tirs aux buts face au voisin portugais en demi-finale. En finale l’Espagne écrase l’Italie 4-0, c’est une démonstration de force et surtout de maitrise technique. La génération Casillas, Xavi, Iniesta, Fabregas, Ramos, ce mélange de joueurs Barça-Real fait rentrée l’équipe d’Espagne dans la légende, en effet ce soir-là la Roja réalise un triplé encore jamais réalisé, Euro 2008, mondial 2010, euro 2012.

Une fin de cycle logique, pour un avenir meilleur

Le mondial 2014 au Brésil, marque la fin d’une domination extraordinaire. L’Espagne est éliminée au premier tour, avec notamment une défaite marquante lors du premier match face aux Pays-Bas 5-1. 
En 2016, à l’Euro, l’Espagne fait à peine mieux, deuxième de son groupe la Roja se retrouve face à l’Italie en huitième de finale, l’Espagne s’incline 2-0 et quitte donc prématurément l’Euro. 
Même résultat lors du mondial 2018, l’Espagne est éliminée face à la Russie organisatrice du mondial. Cette fois aux tirs au buts, ce match ressemble tristement à une parodie du football espagnol, des longs échanges, une forte possession de balles mais sans se montrer réellement dangereux.

Lors du dernier euro, l’Espagne a reprit des couleurs, un jeu plus direct qu’à la grande époque mais une équipe intéressante qui atteindra tout de même les demies finales, éliminé par le futur vainqueur, l’Italie. 
L’Espagne se qualifie facilement pour le mondial qatari, en terminant première de son groupe d’éliminatoire. Une nouvelle génération arrive, pleine de talent avec par exemple, Ansu Fati, Pedri, Gavi, Ferran Torres mais Luis Enrique ne veut pas envoyer ses jeunes au feu et s’appuie sur le milieu de terrain de City, Rodri, accompagné par des joueurs d’expérience comme Busquets, Koke, Jordi Alba ou encore Alvaro Morata. À noter que l’Espagne s’est également qualifiée pour le tour final de la Nation League. La Roja est une sélection à prendre au sérieux lors de cette coupe du monde, à voir si cette génération est prête pour disputer une coupe du monde, mais une chose est sûre le mélange talent/expériences peut faire des étincelles.

Équipe type : (4-3-3) Simon / Alba, Pau Torres, Garcia, Carvajal / Koke, Rodri, Gavi / Sarabia, Morata, Torres

Groupe E : Espagne, Costa Rica, Allemagne, Japon

Teddy Imarazene (abonné à la revue) passe en revue une à une les équipes du mondial. L'occasion d'en apprendre davantage sur chacune des sélections... avant le coup d'envoi le 20 novembre.

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L’Euro 64, victoire à la maison

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