Ce 65ème Ballon d'or a donc été remporté par Leo Messi. Le résultat de ce scrutin suscite à juste titre de vives polémiques. En effet, Le Barça de la Pulga a été sèchement éliminé par le PSG en 8e de finale avec une défaite 4-1 à domicile, élimination la plus précoce depuis 14 ans. En championnat, Le Barça a terminé 3ème, une première depuis 13 ans.

Qu'on se le dise : la Copa America n'a aucune influence sur le scrutin du Ballon d'or... sauf quand Messi gagne !

Cet argument - falacieux pour certains - tend pourtant à démontrer le manque d'objectivité de bon nombre de journalistes-votants. On peut parfois avoir l'impression que le monde du foot est divisé en deux camps. Un monde bipolaire qui ne prend pas en compte la nuance. Comment la rivalité Messi-Ronaldo a-t-elle décrédibilisé une récompense individuelle ?

Au vu des deux dernières saisons de Robert Lewandowski, autant sur le plan individuel que collectif, comment ne pas parler d'un vol ? Pour rappel, ce dernier a trouvé le chic d'égaler cette année le record de Gerd Müller (41 buts en 29 matches contre 40 buts en 34 matches), un an après avoir remporté la Ligue des Champions. On peut aussi y ajouter l'élimination du Bayern simplement à cause du but à l'extérieur alors qu'il était absent contre Paris à l'aller et au retour.

Après Inesta/Snejder en 2010 et Van Dijik en 2019, Lewandowski est donc une autre victime du magnétisme qu'exerce l'Argentin sur les votants. On peut également citer Robben ou Ribéry en 2013 qui auraient pu prétendre à la récompense suprême à la place de Ronaldo suite à l'incroyable saison du Bayern.

Sur les sept titres remportés par Messi, trois prêtent grandement à discussion. Et pour cause : l'Argentin semble davantage élu sur ce...