Le Football a besoin d’une maison. L’instance du football se présente parfois sous la forme d’une forteresse avec des remparts bien opaques mais aussi parfois sous celle d’un pavillon de banlieue en lotissement de petites instances collées les unes aux autres avec peu de terrain. De la Fifa au comité de district, toute une ribambelle d’organismes existe. Faisant autant avancer que reculer les choses comme le geggenpressing, c’est selon.

L’instance du football est définie par son poids, son pouvoir, son emprise et sa surface d’influence qui se traduira par sa surface financière. Pourtant, toutes les questions traversent tout le monde : le racisme, les règles, les moyens et/ou les manques de moyens, les scandales, la violence, le fair-play sur le terrain notamment financier… Plus on descend dans la taille du logement, plus on entend parler de partage et de plaisir. C’est un peu comme si Stéphane Plazza nous proposait le choix entre la visite d’une villa somptueuse bien réglée, peu habitée où rien ne dépasse sans pouvoir nous annoncer le loyer et celle d’un deux pièces bruyant, sur-occupé avec balcon pour organiser un barbecue où le ticket d’entrée est clairement connu, APL comprises.

La géométrie variable du logement et de son fonctionnement caractérise aussi la gouvernance des instances du football. C’est humain. Le football est à l’image de la société. Mais le football est aussi pris comme bon ou mauvais exemple au regard de son universalisme et de son exposition.

Prenons les forteresses internationales dont nous dépendons. La FIFA et l’UEFA naissent de l’idée de français. La Fédération internationale de football association (Fifa) ouvre les yeux le 21 mai 1904 à Paris sous la férule de Robert Guérin, journaliste sportif. Et nous le voyons, instances et médias sont tout de suite deux pièces essentielles du football. Très vite la Fifa...