Le Football a besoin d’un penseur. Il s’habille en éducateur, en entraîneur, en manager, en sélectionneur mais aussi en pédagogue, en psy, en médiateur familial, en avocat. Dans son rôle, le Coach régule le groupe, pose la tactique, distribue les consignes. Il est solution et fusible. Il en prend souvent plein la gueule dans la défaite et bénéficie quelques fois de louanges dans la victoire.
Le Coach, c’est celui dont tout le monde veut prendre la place. Autant nous arrivons facilement à nous dire que nous n’aurions pas fait mieux qu’un joueur, autant nous avons l’intime conviction que nous n’aurions pas aligner cette équipe ou ce joueur. La différence reste que nous pourrions être coach même avec nos ligaments croisés, notre bedaine naissante ou nos poignées d’amour. Nous pensons toutes et tous être des sélectionneurs. Surtout à la buvette du stade, au bureau la veille et lendemain d’un match ou au café de la place. Par définition, le Coach c’est celui qui a tort dès la première minute. On demande à voir ensuite au fur et à mesure du match. Le Coach doit convaincre. Il lui arrive même de gagner sans obtenir notre consentement. En football, le coach incarne le carrefour des exigences à la croisée des boulevards de l’ignorance.
Gamins, on le respecte, voire on en a peur. Il incarne l’autorité parce qu’il décide de ta présence sur la feuille de match. Il subit la pression des parents voulant aligner leur bambin. Toutes et tous persuadés qu’ils ont mis au monde un ballon d’or en puissance.
Le Coach est celui qui se lève tous les week-end pour acheminer son équipe dans des endroits improbables et parfois hostiles. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, il est là, présent, pour que les bambins assouvissent leur passion. Majoritairement bénévoles et engagés, les...
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