1. Originaire du Morbihan, Simon Belz (20 ans) est étudiant en CPGE ATS (Adaptation Technicien Supérieur). Parallèlement à ses études, il côtoie au quotidien le football amateur. Il est abonné à la revue de l’After Foot.

On pensait que l'arrêt du football amateur ne serait qu'une parenthèse. On avait tort: il est en train de mourir à petit feu.

Cette saison 2020-2021 s’annonçait d’emblée compliquée pour le monde amateur. Personnellement licencié dans un club de District, nous nous sommes retrouvés début août sans aucune visibilité quant à la saison qui allait venir. C’est d’ailleurs sans vestiaires que nous avons débuté puis on y a eu droit, puis le confinement. Depuis, il n’y a plus de foot.

Le foot amateur est avant tout un prétexte pour se retrouver, entre amis, collègues et coéquipiers, se sociabiliser tout en vivant notre passion : le football. C’est bien tout ce que la COVID tue depuis des mois : les relations sociales. En tant qu’étudiant, je peux confirmer cela, depuis octobre, la vie sociale n’existe plus. Au début, on pensait que le foot s’arrêterait le temps du confinement puis cela a duré, on nous a autorisé les entrainements mais avec le couvre-feu, impossible de s’entrainer en semaine alors on se retrouve une fois par semaine le dimanche pour ceux qui peuvent...

On le remarque, les gens décrochent ou ont déjà décroché, que ce soit joueurs, dirigeants ou suiveurs tout simplement. Alors, depuis fin décembre, le foot amateur vit par la Coupe de France et les quelques équipes encore en lice dans la compétition. On supporte tous le Petit Poucet près de chez nous, on s’y identifie et on vit le foot à travers ce pauvre match retransmis sur Facebook et bien évidemment sans public.

C’est là qu’arrive le problème de cette Coupe de France sans public....