Karim Benzema a mis fin à sa carrière internationale et ne veut plus parler de la Coupe du monde… pour le moment. Son parcours en bleu n’aura pas été rose avec l’opinion publique française. Cependant son cas n’a rien d’une exception. D’autres icônes Bleues ont eu une histoire tourmentée avec les Français. De l’admiration à la déception, il n’y a qu’un pas.

Zinédine Zidane est une exception. C’était le cas sur le terrain, désormais grâce à Noël Le Graët, on sait que le numéro 10 est intouchable. ZZ a toujours été pardonné de ces quelques maladresses de communication ou d’un coup de boule en finale de Coupe du Monde. Son ancien camarade de jeu (Thierry Henry), un de ses « héritiers » techniques chez les Bleus (Franck Ribéry) ou son jeune disciple (Karim Benzema) n’ont pas eu cette clémence de la part de l’opinion publique. Pourquoi ces trois-là ne sont-ils pas reconnus et vénérés à la hauteur de leur talent ?

Pour commencer, faisons une rapide distinction. Lorsque je parle d’opinion publique, je ne parle pas des deux millions d’amateurs et de passionnés de football présents en France, ceux qui s’intéressent à ce sport quotidiennement.

En somme par opinion publique, j’entends la masse de Français qui ne suit le football que lors des grandes compétitions ; et qui, lorsqu’on leur parle des Henry-Ribéry-Benzema, auront parfois certains réflexes qui leurs viennent à l’esprit. Ces trois joueurs aux qualités et performances footballistiques extraordinaires ont bénéficié d’un traitement particulièrement cruel, et en partie immérité.

Tout avait pourtant si bien commencé…

Henry et Ribéry ont surgi chez les français (à comprendre comme opinion publique) comme de vraies météorites. L’un, après une Coupe du monde gagnée et un courage sans faille en étant volontaire pour aller tirer et marquer un T.A.B en quarts de finale...