J’écris ces quelques lignes le lendemain d’une énième débâcle parisienne en coupe d’Europe où le PSG s’est fait éliminer par un triplé d’ores et déjà mythique de Karim Benzema.

Ce qui rend ce sport dingue, ce sont tous ces renversements inattendus qui composent une rencontre dont personne peut imaginer le dénouement final. Ce qui rend ce sport exceptionnel, ce sont ces analyses de match qui changent du tout au tout à 20 minutes du terme sur une rencontre qui en compose 180. Comment après une telle dramaturgie, nos émotions ne peuvent-elles pas prendre le pas sur la raison ?

Lors de cette double confrontation, Paris a dominé au moins les trois quarts du temps, avec un match aller où, certes, le Réal était amoindri, timoré et pas au niveau d’un 8ème de finale de Ligue des Champions, mais où Paris a récité son football et dominé un géant d’Europe de bout en bout. Le score de 1-0 acquis à la dernière minute par Mbappé était d’ailleurs un bon résultat pour les Madrilènes au vu de la physionomie de ce match aller. C’est même le principal intéressé KB9 qui l’a confié au micro à l’issu du match retour.

Les éloges fleurissaient alors sur le club de la capitale française. Même si on sentait poindre une légère crainte d’un revirement de situation au match retour chez certains spécialistes et supporters qui demeuraient évidemment marqués par l’histoire récente du club.

Vient ce match retour que Paris entame très bien malgré une énorme pression des joueurs et surtout du public madrilène. On peut alors logiquement se dire que le PSG a passé un cap, leurs vieux démons sont désormais derrière eux. Et même après la boulette de Donnarumma, le club français a résisté à la pression avec une séquence d’une possession de balle de...