Lunaire ce que l’on entend depuis le début de la saison sur Sampaoli, quoi qu’il fasse cela pose problème et ce n’est pas ce qu’il faudrait faire. Entendre qu’il a un totem d’immunité depuis son arrivée est sournoisement faux. Au contraire, les critiques pleuvent à la moindre occasion.

L’an passé, pour minimiser son travail, on nous faisait presque croire que le renouveau de l’OM était lié à Mr Nasser Larguet et son intérim fabuleux (rappelons qu’il s’en finira sur une performance face à l'équipe de Canet en Roussillon).

En début de saison, personne ne peut reconnaitre que le niveau de jeu de l’OM n’était pas sensationnel (s’il y avait un match à voir dans le week-end, c’était forcément celui de Marseille), et déjà des critiques tombaient (même sur RMC). « Ils ne tiendront pas toute la saison », « Il n’y a pas eu de préparation physique, trop de matchs amicaux, ils seront cramés », « aucun équilibre d’équipe, ils vont se faire planter en contre ». Comme si on souhaitait vraiment rester entre nous, entre méthode ligue 1, où l’important est de pas prendre de but, avec la parole symbolique ultime de Christophe Galtier « gardons le point que nous avons en début de match ». Les méthodes étrangères n’ont pas leur place chez nous, nous serions sensés mériter mieux que cela, soit. Tout le monde demandait à se qu'il se calme et prennent moins de risques.

Puis, tout a basculé avec la défaite au Vélodrome face à Lens, Marseille multiplie les attaques mais se fait contrer par une équipe de Lens en feu à ce moment-là. Enfin, Sampaoli s’est fait avoir, tout le monde s’en donne à cœur joie pour le lui montrer. En gros, on te l’avait dit, notre bonne vieille ligue 1 et ses bus vont...