Pour la première fois et pour sa première, la revue de l’After a réuni Abel Xavier et Éder. Le premier, de son vrai nom Faysal Abel Luis da Silva Costa Xavier, ancien latéral de Liverpool, de Galatasaray ou de l’AS Rome, était l’un des tauliers de la génération dorée, éliminée par la France en demi-finale de l’Euro 2000, sur un penalty qu’il provoque ; le second, Éderzito António Macedo Lopes… franchement, est-il besoin de le présenter ? Son but en or, en finale de l’Euro 2016, est à jamais gravé dans la mémoire douloureuse des supporters français.
Vous vous connaissez, tous les deux ?
ABEL : Non, on ne s’est jamais croisés. Mais je connais Éder de par ce qu’il a fait, de ce qu’il fait et de ce qu’il continuera de faire.
ÉDER : Abel a toujours été une référence pour moi. Les joueurs africains qui grandissent au Portugal cherchent une référence lorsqu’ils regardent la Seleção. Moi, c’était Abel. Même son style me captivait. Je te jure ! Pour moi, Abel, c’était Beckham.
ABEL : Tu sais d’où ça vient ? Je change de coupe de cheveux depuis toujours. En 2000, un mois avant le stage pour l’Euro, j’étais allé voir une amie coiffeuse du quartier et je lui avais demandé de me teindre les cheveux. Au bout de deux heures, je lui avais dit : « Rince-moi la tête, j’y vais. » Et j’étais sorti comme ça. J’étais arrivé en Seleção, je ressemblais à un ananas. C’était du délire dans le vestiaire, je te laisse imaginer les réactions. Mais je n’ai jamais pensé que mon image pouvait être aussi forte que ce que je faisais sur le terrain. Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui sur les droits d’image… (rires)
Éder, tu te souviens du 28 juin...
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