Ce jour-là, j’étais un peu saoulé quand mon attachée de presse m’a proposé de participer à une émission de foot. Je dois être le seul Italien qui n’aime pas le foot. Bon, les footballeurs, eux, ils m’adorent. Ils se prennent tous pour moi. Dès que j’en croise un, il me colle, me pose des questions, veut assister à un tournage ou me demande les numéros de mes collègues de travail. Attention, il y en a que j’aime bien. Totti et Cassano sont des amis. Mais, en toute franchise, je ne les ai jamais vus jouer.

Pour rigoler, j’ai expliqué à un journal qu’ils avaient tout pour faire une deuxième carrière comme acteurs de porno. Leurs femmes n’ont pas trop apprécié. Bref, comme j’étais à Paris pour lancer une appli super avec des conseils financiers ultra-performants (nan, je déconne, mais je lance vraiment une appli, sur le sujet que vous devinez, hein), eh ben, j’ai dit OK pour After Foot. À 23 heures, c’était parfait, après dîner, un passage rapide pour un peu de pub, et hop au lit ! Faut être pragmatique, le public du foot, c’est des mecs à 99 %, ma fan base. Et l’attachée de presse m’a bien expliqué que c’était l’émission de foot numéro 1 en France [ajout des auteurs, des vrais].

Quand j’arrive à RMC, le producteur de l’émission, Jérôme Thomas, fait semblant de ne pas me connaître, le petit comique. Il m’explique qu’on va jouer l’effet de surprise, que seuls Daniel et Gilbert sont au courant. Je dois entrer dans le studio avec une sonnette pour m’annoncer. Je ne comprends pas pourquoi, mais bon, si ça leur fait plaisir, allons-y. Là, je me retrouve avec Brisbois, Riolo, Jérôme Rothen et Simone Rovera, un compatriote. Les deux derniers, là, Jérôme et Simone, quand ils me...