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La CAN, non merci Abonnés
Le 10 janvier 2024
Gavé de foot, de sport et de séries, non, je ne regarderai pas la CAN. Comme beaucoup d’entre vous, en fait.
La CAN, non merci

Des dribbles, de la folie, du beau jeu, c’est la CAN ! » Vraiment ? C’est ça, la CAN ? La promesse est un brin cliché, voire carrément racoleuse. Pourquoi ? Parce que la compétition rassemble 24 équipes sur les 54 que compte la Confédération africaine de football (CAF). Parmi elles, seul le Maroc fait partie du Top 20 au ranking FIFA. Plus de la moitié se classe en dessous du 65e rang mondial. Ensuite, peu de grandes vedettes actuelles du jeu sont africaines. Seules quatre font partie du Top 30 du Ballon d’Or 2023 : Yassine Bounou, Andre Onana, Victor Osimhen, Mohamed Salah. Et parfois, les vedettes elles-mêmes sont absentes, parce que retenues par leur club ou peu motivées à l’idée de jouer cette compétition placée en milieu de saison… et en plein mercato. On les comprend quand on voit l’état de trop nombreuses pelouses et le niveau indigne pour une telle compétition de certains arbitres. 

La compétition est trop fréquente (tous les deux ans) et donc, l’événement n’est plus forcément attendu. Sans parler du contexte politique et sécuritaire, qui ne participe pas vraiment de son attrait. L’ambiance ? Certes, vous verrez des images sympathiques de fans aux abords des stades. Mais à l’intérieur, ça sonne creux. En 2017, au Gabon, l’affluence n’a pas dépassé 70 %. En 2019, en Égypte, une affiche Nigeria-Cameroun en huitième de finale n’a même pas rempli la moitié du stade. Sans parler des matchs de poules… vides. D’ailleurs, qui diffuse la CAN à la TV ? Officiellement, toujours pas de diffuseur. La CAF a rompu son contrat avec beIN en septembre.


Acte de foi


Mais alors, pourquoi parle-t-on autant de la CAN en France ? En Espagne ou en Italie, ça ne fait pas une minute d’antenne, si ce n’est pour se plaindre...

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