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Pablo Longoria : « Je ne suis pas la star de l’OM » Abonnés
Le 21 août 2023
Interviewer Pablo Longoria mi-juillet, en pleine présaison, j’ai bien cru que je n’y arriverais jamais. Mais, alors qu’était finalisé le transfert d’Aubameyang, le patron de l’OM a tenu parole. Rendez-vous en visio, le matin tôt, en survêt de l’OM (lui, pas moi). Comme toujours, Longoria est souriant, même s’il a l’air un peu fatigué par ses journées de mercato.
Pablo Longoria : « Je ne suis pas la star de l’OM »

Ça va, Pablo ? Ce n’est pas la période la plus tranquille de l’année...

PABLO LONGORIA  :(Rire) Non, ça, c’est certain. Le jour, la nuit, il y a toujours un dossier à traiter. J’ai le sentiment que le mercato, aujourd’hui, est devenu beaucoup plus difficile qu’il y a quelques années. C’est comme si chaque saison, il y avait des éléments supplémentaires à gérer. Même quand tu as un accord, ça ne veut plus rien dire. Il y a toujours une bonne excuse en face pour revenir sur une position. Alors, quand tu crois qu’un dossier est bouclé, ce n’est pas forcément le cas.

Je vais tâcher de vous changer les idées...

PABLO LONGORIA  : Bon, on y va, alors...

Selon vous, à quoi sert une interview ? Est-ce utile ?

PABLO LONGORIA  : C’est un exercice qui m’intéresse quand il y a des choses à raconter. C’est important pour analyser l’actualité du club. Mais, moins quand il n’y en a pas. Je préfère dire des choses neuves que me répéter.

Je ne sais pas si on peut dire que ça crée un lien avec les supporters. Mais il est important qu’un supporter connaisse les gens qui travaillent pour son club. Qu’on comprenne le message du club, ce que fait le club, dans quelle direction il va. De ce point de vue là, l’interview informe. Il faut assumer et expliquer les décisions qu’on prend, et c’est important de le faire publiquement.

Vous aussi auriez pu en faire, des interviews, être journaliste. J’ai retrouvé cette rubrique que vous animiez sur Radio Marca, Un café avec Pablo...

PABLO LONGORIA  :Dans la région où j’ai grandi, il n’y avait pas d’école qui préparait à cette carrière. Et mes parents n’avaient pas les moyens de me payer une école de journalisme. Ça ne...

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