Une lumière dans la nuit. Un éclair puissant, puis le grondement des tribunes. Ronaldinho fait trembler la barre et le stade avec. Quand le ballon entre sans rechigner dans les filets, il est 1 h 30 du matin. Même pour un Espagnol, l’horaire est inhabituel. Le Barça risquait de perdre ses internationaux cette semaine-là et Séville refusait de jouer le mardi. Qu’à cela ne tienne, se dit le Barça, le match commencera le mercredi, comme prévu, mais à 00 h 05. Le Président Laporta revient pour la Revue de l’After sur cette nuit parfaite, la nuit dite du « gazpacho ». En l’an 1 avant Messi, le tournant historique est tout entier condensé dans ce but.
« Avec ce but et cette action, Ronaldinho a redonné le sourire au Barça. Un but spectaculaire, une frappe puissante et la célébration de Ronaldinho, tout ça a été le point de départ du meilleur Barça de l’histoire. En l’honneur du FC Séville, nous avons eu l’idée d’offrir un verre de gazpacho à chacun des 90 000 spectateurs présents au match. L’horaire tardif s’explique par le fait que nous voulions un temps de récupération minimum. Ça a été un sujet de controverse et de polémique, c’est vrai, mais aussi une façon pour le Barça de se faire respecter. Le spectacle proposé ce soir-là a été magnifique et le club admiré par le monde du foot. Le gazpacho était délicieux, alors j’imagine qu’on nous a aussi aimés pour ça (rire). Blague à part, ce match est très spécial. Un match magique, avec ce but. Ronaldinho sourit et avec lui le Barça renoue avec le football. Visca el Barça ! »
Oublié le cercle vicieux des défaites et des crises, Laporta enclenche le cercle vertueux : des stars pour gagner des titres qui font rentrer des...
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