Les vérités que le monde du foot doit entendre
Tony Chapron : J’ai commencé tôt. En parallèle, je continuais à jouer. Arbitre n’était absolument pas une vocation. J’ai découvert l’arbitrage grâce à un éducateur de mon club. Comme je râlais après les arbitres, il m’a proposé de prendre le sifflet lors d’un tournoi. Je l’ai vu comme un défi. Ça m’a permis de mieux comprendre le jeu et de mieux comprendre la tâche difficile des arbitres. Après ça, je n’ai plus jamais râlé. J’ai passé l’examen pour devenir arbitre dans la foulée. Je me suis épanoui dans cette fonction. Il faut aimer le jeu et savoir assumer des responsabilités. Cela m’a plu !
TC : J’ai eu la chance d’être encadré par des bénévoles qui ont cru en moi et qui m’ont aidé à gravir les échelons. Quand on commence l’arbitrage, on arbitre d’abord des rencontres de jeunes en district. Puis, si on est bon, on arbitre en Ligue. Chaque année, un classement s’opère, comme pour les équipes, les premiers accèdent aux niveaux supérieurs, les moins bons sont rétrogradés. J’ai donc gravi les échelons un à un dans ma Ligue. Puis, j’ai passé le concours pour arbitrer au niveau fédéral. Ce concours est une vraie épreuve de sélection, car en moyenne, on retient 20 à 30 arbitres par saison (soit un par Ligue). Ensuite, j’ai arbitré en CFA2, puis en CFA, puis en National, puis en Ligue 2. Avant d’atteindre la Ligue 1 en 2004, et de devenir arbitre international en 2007. Je n’ai jamais eu de plan de carrière. Chaque saison, je me fixais pour objectif de finir dans les 3 premiers.
TC...
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