Le Football a besoin d’un juge. Longtemps appelé « l’homme en noir » pour plusieurs bonnes raisons, l’arbitre est aujourd’hui plus flashy dans sa tenue comme dans ses décisions et ses déplacements.

Avec le temps, il a rapidement été affublé de collègues qui lui ont pris le nom de juge. Le long de la touche de chaque côté, ce soutien oculaire, est venu lui apporter une vision simultanée.

Et leur sentence est irrévocable quand ils lèvent leur drapeau tel un magistrat tape du marteau outre-Atlantique. Mais là encore, la technologie est venue compléter l’arsenal juridique. Si bien que les « gunners » du bras levé se font parfois reprendre par la petite lucarne. Ils subissent dans ce cas les huées des spectateurs tout proche.

Ces arbitres de ville permettent à l’arbitre de champ de démultiplier l’application de la règle. A une époque, ils se consultaient par un signe ou par un échange de paroles dans les cas les plus litigieux. Aujourd’hui, c’est au micro sauf dans les enceintes bouillonnantes.

Sur les terrains amateurs, les arbitres et les juges de touche sont malheureusement les moins protégés. Autour des gamins ou des aînés nostalgiques de leur coup de rein, la touche est prise par un père ou un collègue passé par hasard et à qui on n’a pas laissé le choix. Au centre, on essaie de mettre le plus impartial. En cas de défaite, de toutes façons, ce sera toujours du vol et de sa faute pour le perdant.

L’arbitre et ses assistants incarnent la sanction. Les lois 5 et 6 du football cadrent sa pratique. Elles sont assez explicites sur leur rôle primordial dans la bonne tenue d’un match. Déjà, s’il n’y a pas d’arbitre, il n’y a pas de match. Même si, à quelques occasions, au regard du score et...