Ces derniers temps, la violence a explosé en France. Et ça s'est vu jusqu'aux abords des terrains des clubs amateurs des six coins de l'Hexagone. Outre les habituelles insultes adressées à l'arbitre quand il prend une décision défavorable à l'équipe qu'on supporte, on a vu depuis peu émerger un nouveau phénomène. Les parents.

On en a parlé jusque dans l'After Foot. C'est dire l'ampleur du phénomène. Ils assistent aux matches de leur progéniture, jusque là rien de plus normal. Quand l'équipe de leur rejeton est dans une mauvaise posture, ils sont soit dépités soit en colère. Avec ou sans intervention arbitrale défavorable, peu importe au fond. La seule différence est que l'arbitre subit la perception négative de ses décisions par les supporters de l'équipe à qui il a ainsi porté préjudice, si vous voyez ce que je veux dire.

Mais là où ça commence vraiment à sentir mauvais, c'est quand les parents s'invitent aux entraînements et remettent en cause l'enseignement de l'entraîneur. Parce que non-conforme, selon eux, aux aspirations qu'ils nourrissent au nom de leur enfant. Persuadés depuis l'éclosion du vrai à la face du monde d'avoir enfanté le nouveau Kylian Mbappé. Et n'allez pas leur dire qu'ils ont tort. Sauf si vous êtes un Francis Ngannou en puissance. Parce que comme notre société est devenue violente comme jamais, il vous faudra bien ça pour vous en sortir si vous osez leur dire :

"Non madame, non monsieur, votre fils n'est pas Kylian Mbappé"

Parce que quand je dis les parents, ce n'est pas qu'une affaire de père. Parfois, les mères aussi sont capables d'entrer dans une rage démentielle quand il s'agit de la possible future carrière professionnelle de leur descendance. Qu'est-ce qui motive un tel entêtement ?

Sans vouloir faire de la psychologie de bas étage, quand...