Bien sûr, tous les grincheux et/ou avertis (ce n’est pas incompatible !) de la « planète football » mettront immédiatement en exergue la longue sarabande des bémols, dont la liste suivante n’est ni hiérarchique, ni parfaitement exhaustive :

- Ce n’est qu’une rencontre de groupe, attendons le classement final et, de toutes les manières, c’est en février-mars que les cols hors-catégories commencent à illustrer la Ligue des Champions.

- Arsenal FC pensait, d’abord et avant tout, à son choc du week-end contre Manchester City.

- Sans les exploits d’un excellent gardien de but, le score aurait pu être très différent.

- La surmotivation pour ce « match de gala » face à un des nombreux ténors de la scène européenne ne se retrouvera pas forcément dans la double confrontation contre le PSV Eindhoven.

- C’est éphémère car le RC Lens n’a pas vocation, avec son budget, à visiter régulièrement la Ligue des Champions.

- Les conséquences sur le quotidien de la Ligue1 sont déjà problématiques et peuvent devenir dramatiques.

- Les joueurs mis en avant par ces soirées européennes auront des exigences financières insurmontables et des envies de départ qui peuvent déstabiliser des clubs de cet acabit.

-....

Rien n’est, bien sûr, inaudible et seul l’avenir donnera des éléments de réponses à ces multiples champs d’investigation, quitte à ce que l’auteur soit condamné sur le bûcher des commentaires acerbes ou sarcastiques et, bien évidemment, des réseaux (as ?)sociaux.

Il n’en reste pas moins vrai que sur une planète football qui, chaque jour ou presque, nous provoque, du « rectangle vert » aux plus hautes instances de régulations nationales (FFF-Ligue) et internationales (UEFA-FIFA), en passant par les tribunes, le mercato, les agents, les dirigeants, les attitudes des joueurs...etc...etc... des envies récurrentes de vociférer et/ou de tout plaquer, ces 90’ lensoises offrent...