À trente-sept ans, c'est la fin de sa carrière européenne. L'Europe, le centre du monde footballistique. Même si l'Arabie Saoudite prétend à prendre cette place, en dépit du fait que son championnat semble moins attractif qu'on a pu le croire de prime abord. Témoins le départ de Jordan Henderson, le mal-être de CR7 et celui de Benzema. Toujours est-il qu'au terme de son contrat avec le Milan AC, le 30 juin, Olivier Giroud a choisi une autre destination extra-européenne. L'Amérique. La MLS. Le Los Angeles FC. Où il retrouvera Hugo Lloris. Le club californien pourra se prévaloir de compter dans son effectif les deux recordmen de l'équipe de France. Le recordman de matches et le recordman de buts.

Sitôt la nouvelle connue, le Super Moscato Show puis Rothen s'enflammey sont allés chacun de leur débat. L'avantage est que chacun a couvert un aspect de sa carrière sur le Vieux Continent. La bande à Moscato a posé la question de son éventuel statut de légende avec l'équipe de France. Tandis que l'équipe de Rothen s'est interrogée sur la trace qu'il allait laisser dans le football européen de clubs. Je vais les imiter et prendre ces deux composantes séparément d'abord. Avant de les recouper pour conclure.

Giroud avec les Bleus, c'est 131 matches, donc une petite vingtaine de moins que Hugo Lloris, pour 57 buts. Il est, je vous l'ai dit, le meilleur buteur de notre sélection nationale. Les vieux de la vieille relativiseront peut-être en invoquant l'adversité moindre que celle du temps de Michel Platini, recordman jusqu'en 2009. Thierry Henry le battra lors d'un match de qualification avant de le distancer. L'actuel sélectionneur des Espoirs, qui a arrêté l'équipe de France suite au désastre de Knysna, totalise 51 réalisations. Giroud a tout de même détrôné Thierry Henry en pleine Coupe...