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Quand les russes et les ukrainiens s’affrontaient pacifiquement Gratuit
Le 15 février 2024
Entre 1936 et 1991 fut disputé le championnat d’URSS qui opposa les meilleurs clubs russes de Moscou ou ceux d’Ukraine. Il permit également l’affirmation des nationalités périphériques de l’empire Soviétique et fut également un terrain de rivalité entre les différents cercles de pouvoirs de l’URSS
Quand les russes et les ukrainiens s’affrontaient pacifiquement

Le Dynamo Moscou remporta 3 des 6 premières éditions du championnat soviétique, la première édition du printemps 1936, en 1937 et 1940. Le club du Dynamo Moscou était soutenu par le KGB et le sinistre Lavrenti Beria, homme des basses œuvres de Staline, passionné de football, qui soutenait tous les Dynamos, notamment le Dynamo Tbilissi, club de sa république natale ainsi que celle du Vojd, qui se classa deux fois deuxième en 1939 et 1940. Ces titres remportés par le Dynamo Moscou ne suffirent pas au sinistre Lavrenti Beria car son club chéri avait un rival qui osait lui tenir tête. Soutenu par le Komsomol et les Syndicats agricoles et industriels, ayant pris le nom prestigieux de l’esclave qui s’était révolté contre la république romaine ( 73-71 ), le Spartak Moscou des frères Starostin termina deuxième en 1937 et conquit 3 championnats, le championnat d’automne en 1936, en 1938 et 1939. Concernant la coupe d’URSS si le Dynamo Moscou remporta l’épreuve en 1937 alors le Spartak Moscou la remporta deux fois consécutivement en 1938 et 1939. Le sinistre Lavrenti Beria fit payer cet « affront » aux frères Starostin qui en 1942 en pleine guerre patriotique, furent condamnés à une sentence de 10 années de camp de travail, commuées en années d’exil en 1945.

Après l’épreuve tragique et victorieuse de la Grande Guerre patriotique ( 1941-1945 ) qui fit 27 millions de morts, le championnat d’URSS reprit en 1945. Le Dynamo Moscou du sinistre Lavrenti Beria au cours des années d’après-guerre remporta 2 championnats en 1945 et 1949. Là encore un club « osa » s’opposer à la domination de son club « chéri ». Ce ne fut pas le Spartak Moscou en reconstruction et dont les frères Starostin étaient en exil intérieur, mais le CSKA Moscou, le club de...

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